Luxation du genou : causes et traitements

Une luxation du genou peut avoir lieu suite à un choc violent ou brutal. Cette situation pourrait être à l’origine du blocage et de la douleur ressentie au niveau du genou. Une luxation du genou nécessite une intervention rapide d’un spécialiste afin qu’il n’y ait pas de complications liées aux nerfs. Qu’est-ce qu’une luxation du genou et quels peuvent être les causes et traitements ?

Qu’est-ce qu’une luxation du genou ?

Lorsqu’on note une séparation ou dislocation au niveau de deux cavités articulaires, on parle alors de luxation du genou. Pour faire simple, une luxation du genou peut se résumer au déboîtement d’une articulation. Cela est souvent accompagné de douleurs parfois intenses. Le mal peut persister lorsqu’il n’est pas rapidement pris en charge. Pendant ce temps, le sujet peut se retrouver dans une situation d’impotence, c’est-à-dire qu’il ne peut réaliser certains mouvements en raison des douleurs. À noter qu’on peut aussi détecter une déchirure des ligaments dans certains cas. Pour éviter des complications, les parties articulaires séparées ou déboîtées doivent rapidement être remises en place.

Cause et symptômes

La plupart des luxations sont dues à un choc brutal. On peut être victime d’une luxation du genou suite à un choc violent lors d’un accident de circulation, par exemple. La luxation du genou peut également survenir lorsqu’on marche dans un trou associé à une torsion du genou. On distingue différents types de luxation, dont la luxation antérieure. Ce type de luxation est dû à une forte extension. Il y a aussi la luxation postérieure et médiane En cas de luxation du genou, le sujet ressent des douleurs intenses. On peut aussi noter une difficulté voire l’incapacité du sujet à faire usage de l’articulation concernée. Dans la plupart des cas, on observe une déformation du genou. En cas de luxation du genou, il ne faut pas tarder à s’adresser à un chirurgien orthopédiste à Montréal qui prendra les mesures nécessaires pour la réduction.

Traitement de la luxation du genou

Tout d’abord, le spécialiste ou le chirurgien va chercher à comprendre l’historique des faits ayant conduit à une luxation du genou. Cela est nécessaire afin qu’il puisse mieux cerner l’ampleur du mal. Toutefois, en observant l’aspect du genou, il peut déjà poser son diagnostic, puisque très souvent le genou se déforme et s’enfle en cas de luxation. En cas de luxation antérieure, le tibia peut saillir en avant. Pour une luxation médiane, la déformation se présente en baïonnette. Il peut arriver aussi que la déformation ne soit pas visible. Aussi dans certains cas, même avant l’intervention du chirurgien, la luxation se réduit d’elle-même. Une artériographie peut être exigée pour détecter la présence d’une lésion artérielle.

Le traitement d’une luxation du genou débute par un soulagement de la douleur ou réduction de la luxation. On utilise alors des antalgiques ou des anti-inflammatoires pour atténuer la douleur. En cas d’une douleur vive, le spécialiste peut faire usage de molécules plus fortes. Chez les enfants, le soulagement d’une luxation douloureuse peut se faire à l’aide d’antalgiques ou de gaz décontractant. Il est aussi possible de faire recours à une anesthésie générale lorsque la luxation est vraiment importante et implique une grosse articulation. Après cette étape, le médecin va recommander une immobilisation de l’articulation afin d’éviter des complications. Pour cela, il va utiliser un plâtre ou une résine pouvant recouvrir l’ensemble du pied.

Pour les cas de lésions affectant la circulation ou les nerfs, une opération chirurgicale peut avoir lieu. Pour des lésions du ligament, une intervention chirurgicale s’avère forcément nécessaire. Le spécialiste peut réaliser une plastie ligamentaire en utilisant des ligaments synthétiques ou en optant pour une greffe.

À noter qu’une intervention chirurgicale peut avoir des conséquences. On peut assister à des complications relatives à une infection. Dans certains cas, on peut enregistrer une limitation liée au mouvement du genou. En d’autres termes, la récupération post-chirurgicale peut être incomplète, ce qui empêche le sujet de faire des mouvements cohérents.